Massad Boulos : «Le règlement de la question du Sahara rendra plus aisée la réconciliation entre le Maroc et l’Algérie»

Le principal conseiller du président américain pour les affaires arabes et africaines, Massad Boulos, a affirmé dans un entretien exclusif accordé à Sky News Arabia lundi 27 octobre que les États-Unis demeurent confiants dans la perspective d’un dénouement définitif du dossier du Sahara.

M. Boulos a déclaré que «le jour où un accord durable sera trouvé sur la question du Sahara, le différend entre l’Algérie et le Maroc deviendra bien plus facile à résoudre». Il a ajouté que «le 30 octobre, le Conseil de sécurité se penchera sur un dossier essentiel relatif au Sahara, et nous œuvrons avec l’ensemble des partenaires et des alliés, notamment le Maroc et l’Algérie, afin d’aboutir à une décision susceptible de satisfaire le plus grand nombre possible. Nous savons qu’il n’est jamais aisé de contenter tout le monde».

Poursuivant sur le rôle diplomatique des États-Unis, il a indiqué que «Washington collabore étroitement avec les membres du Conseil de sécurité pour formuler un texte capable de rapprocher les points de vue, en vue de la seconde étape, celle d’un règlement global entre les deux pays». Il a, en outre, souligné que «toutes les questions peuvent être débattues, en particulier la prolongation du mandat de la Minurso», la Mission des Nations unies en vigueur depuis 1991.

Washington réaffirme la reconnaissance de la souveraineté marocaine

Interrogé sur la position américaine, M. Boulos a tenu à rappeler que «la position des États-Unis et celle de Donald Trump à propos du Sahara sont parfaitement claires : l’ancien président a reconnu la souveraineté du Maroc sur ce territoire dans le cadre du plan d’autonomie. Cette reconnaissance demeure irréversible pour Washington». Il a insisté sur le fait que «la proposition marocaine représente, à nos yeux, la plus réaliste et la plus constructive».

Le conseiller américain a par ailleurs salué l’attitude de Rabat : «le Maroc demeure ouvert aux idées constructives dans le cadre de son projet d’autonomie, et nous restons profondément optimistes quant à l’avenir de la question du Sahara».

Pour conclure, il a estimé que «cet optimisme se fonde sur la conviction du roi Mohammed VI que la région est capable de parvenir à un accord rapide et définitif, et sur la disposition des responsables algériens à engager un dialogue constructif. C’est de là que naît notre confiance».

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