Mohamed Hajib tente vainement de se débarrasser de son passé de «terroriste»

Mohamed Hajib, fervent intégriste islamiste condamné à dix ans pour terrorisme, continue de jeter de la poudre aux yeux des autorités allemandes.

Dans une vidéo diffusée sur sa chaîne YouTube début mars, Mohamed Hajib a appelé ses compatriotes à commettre des attentats-suicides. Des propos qui n’ont suscité aucune réaction de l’Allemagne, mais qui ont provoqué de vives réactions au Maroc, y compris du côté de son ancien compagnon de cellule Bouchta Charef.

Afin de détourner l’attention sur son passif terroriste, Mohamed Hajib, qui vit actuellement en Allemagne, a publié une vidéo témoignant de sa participation à l’un des rassemblements organisés par le parti Die Linke à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs.

Mohamed Hajib, qui s’est toujours présenté sans affiliation politique, prétend ainsi faire partie de cette formation allemande qui se réclame du socialisme démocratique et dont les membres sont placées sous surveillance des renseignements allemands en raison de leurs tendances extrémistes.

La «pensée de gauche» de Mohamed Hajib a été aussi «dévoilée» dans une pseudo «enquête» menée par Ali Lmrabet. Un journaliste qui ne s’identifie que par l’imaginaire, dans lequel il occupe, bien entendu, le plus beau rôle.

Dans cet article truffé de mensonges, Ali Lmrabet a tenté de disculper Mohamed Hajib, répandant ainsi des allégations incohérentes et maladroitement avouées.

Rappelons que Mohamed Hajeb a quitté la ville de Tiflet, où il résidait avec sa famille, pour l’Allemagne, où il a obtenu la nationalité. Connu pour avoir été proche de la mouvance salafiste, il a déménagé au Pakistan, où il a été arrêté à Islamabad au cours de l’été 2009 pour des soupçons de terrorisme. Six mois plus tard il a été expulsé par les autorités pakistanaises vers l’Allemagne, où il a fait l’objet d’une deuxième enquête.

Impliqué dans des affaires de terrorisme, il a décidé de rentrer au Maroc début 2010, avant d’être interpellé à l’aéroport Mohammed V puis jugé et condamné à cinq ans de prison. Il a été libéré en février 2017.

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