Mohamed Saleh Tamek : la création de la DGAPR est au cœur de la philosophie de droits humains prônée par le Maroc

Le Délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), Mohamed Salah Tamek, a pris part à la Conférence internationale organisée par le Laboratoire d’Etudes et de Recherches Juridiques et Politiques (LERJP) de l’Université Mohammed V de Rabat.

A l’occasion de la journée internationale des droits de l’Homme, célébrée le 10 décembre de chaque année, la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales-Souissi a organisé une Conférence internationale sur les principes universels des droits de l’Homme et leur application dans les établissements pénitentiaires.

S’exprimant lors de l’ouverture de la Conférence internationale sur les principes universels des droits de l’Homme, organisée à Rabat, Mohamed Salah Tamek, le Délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, a fait savoir que les réformes engagées au Maroc, chapeauté par le Souverain, en vue de la consolidation de l’Etat de droit et des droits de l’Homme sont tangibles et très positives. « La création de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) est au cœur de la philosophie de droits prônée par le Maroc et qui vise l’amélioration des conditions de vie des détenus », a-t-il indiqué.

« Etant donné que le Maroc est parmi les pays qui ont élaboré un plan d’action national dans le domaine des droits de l’Homme, la DGAPR, consciente de l’importance de cette décision, s’est engagée à promouvoir les droits de ses détenus en organisant des sessions de formation au profit de ses employés », a-t-il déclaré tout en précisant que les dispositions réglementaires et légales des établissements pénitentiaires, qui sont en vigueur, tiennent à respecter la dignité de tous les détenus, sans exception, pour qu’ils ne soient jamais soumis à une forme de torture ou d’intimidation.

En outre, la DGAPR fournit beaucoup d’effort afin « d’humaniser » ses conditions de détention. Et ce, grâce à la mise à niveau des infrastructures des établissements pénitentiaires, le renforcement de leurs équipements et l’adoption de nouvelles procédures visant l’amélioration du niveau d’alimentation fournie aux détenus, la création de bonnes conditions sur le plan d’hygiène, en plus de l’adoption du traitement humain. Pour ce faire, la DGAPR a adopté une approche basée sur les droits en milieu carcéral. L’instance pénitentiaire a également misé sur le renforcement de la coopération et de la coordination avec les acteurs intervenant dans ce domaine.

Mohamed Salah Tamek a également relevé les efforts fournis par sa direction en ce qui concerne la révision du système de prévention provisoire. Il a, en outre, rappelé la nécessité de l’adoption d’une philosophie des peines alternatives. Dans ce contexte, le délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion a fait remarquer que l’intégration de la prise en compte de l’environnement, du genre et de la vulnérabilité dans la gestion de la DGAPR a été renforcée, faisant ainsi référence au fait que la délégation a créé deux foyers pour les mères détenues à la prison locale d’Ain Sebaa 2 à Casablanca et à la prison locale des Oudayas à Marrakech qui sont dotés de tous les services et moyens en vue de garantir aux femmes enceintes et aux mères et leurs enfants des conditions de sécurité et de santé.

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