New Delhi piégée dans une pollution dantesque

Les vingt millions d’habitants de New Delhi continuaient de tousser et se frotter les yeux lundi dans un brouillard de pollution dantesque, une urgence de santé publique qui a entraîné la fermeture d’écoles et de chantiers.

Lundi matin, une brume nauséabonde et écœurante emprisonnait toujours la capitale indienne, cachant les bâtiments, s’immisçant dans les foyers, les bureaux et même les galeries souterraines du métro, envahissant de façon insupportable les voies respiratoires et les poumons.

Le pic de ces jours-ci est l’un des plus violents épisodes de pollution atmosphérique qu’a connu ces dernières années la mégapole, souvent qualifiée par des responsables indiens de « chambre à gaz ». Les immenses besoins de croissance du géant d’Asie du Sud se payent souvent au prix de la détérioration de son environnement.

Chaque année au début de l’hiver, une conjonction de facteurs naturels, comme le froid, vents faibles, et humains, notamment les brûlis agricoles, émissions industrielles et automobiles, feux pour se réchauffer, rendent irrespirable l’air de New Delhi, l’une des villes les plus polluées de la planète.

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