Les opérations de gros œuvre, incluant la réalisation de viaducs, de tunnels et de gares, devraient parvenir à leur achèvement en décembre 2027, préparant ainsi le terrain pour l’installation des équipements ferroviaires. Ces derniers — voies ferrées, systèmes électriques et dispositifs de signalisation — seront intégralement mis en place d’ici décembre 2028. La période allant jusqu’à la fin de 2029 sera consacrée aux essais statiques et dynamiques des rames, à la calibration des installations et aux ultimes ajustements techniques, préalables indispensables à l’ouverture de la ligne au grand public.
Le projet de ligne à grande vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech franchit de nouvelles étapes décisives, a annoncé l’Office national des chemins de fer (ONCF), précisant le calendrier détaillé des opérations prévues jusqu’à sa mise en service escomptée à l’horizon 2029.
Les études initiales ont été lancées en août 2022, suivies, en novembre 2023, de la déclaration de l’utilité publique, étape juridique consacrant l’intérêt supérieur du projet. En avril 2025, l’approbation environnementale a été formellement accordée, levant les derniers obstacles réglementaires à l’ouverture du chantier.
Le début effectif des travaux de génie civil est prévu pour mai 2025, concomitamment à la libération intégrale du foncier nécessaire au tracé de la future infrastructure. Selon l’ONCF, l’achèvement du gros œuvre est attendu pour décembre 2027, date à laquelle seront également finalisés les ouvrages spécifiques tels que les tunnels et les gares.
Les travaux d’équipement ferroviaire, incluant la pose des voies, l’électrification et l’installation du système de signalisation, devront quant à eux s’achever en décembre 2028. Enfin, les essais techniques et les ultimes réglages devraient permettre une mise en service commerciale d’ici la fin de l’année 2029.
