Plan d’accélération industrielle : la BAD prête plus de 2 milliards de dirhams au Maroc

Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 268 millions d’euros pour mettre en œuvre la seconde phase du Programme d’appui à l’accélération de l’industrialisation au Maroc (PAAIM II), a annoncé l’institution financière dans un communiqué publié le 27 mars.

Ce programme a pour objectif de « favoriser l’accélération industrielle du royaume à travers le déploiement d’écosystèmes industriels, l’amélioration de la compétitivité des opérateurs du secteur et le financement d’activités économiques industrielles de premier ordre« , précise la BAD.

« La seconde phase du PAAIM permettra véritablement de consolider les acquis. Il s’agit d’une étape décisive pour réussir l’industrialisation du Maroc, qui permettra de porter le financement global de la Banque au PAAIM à plus de 430 millions d’euros depuis 2017« , souligne Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour la région Afrique du Nord.

Selon la BAD, cette opération favorisera le développement de nouveaux écosystèmes intégrés, portant à 60% le niveau d’intégration industrielle, et contribuera à faciliter l’accès au foncier industriel à des prix compétitifs. Un portail sera, par ailleurs, créé afin de simplifier l’ensemble des procédures administratives pour les entreprises exportatrices.

Le PAAIM II doit contribuer à porter à 11.000 en 2020 le nombre total de garanties au profit des TPME et à faciliter le financement de projets promus par des petites et moyennes entreprises et industries gérées par des femmes, souligne la banque dans son communiqué.

Le Programme d’appui à l’accélération de l’industrialisation au Maroc répond à deux des cinq priorités stratégiques de la Banque, à savoir « industrialiser l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Il s’inscrit dans le cadre du Plan d’accélération industrielle du Maroc 2014-2020, qui ambitionne une plus grande diversification productive pour augmenter, de 9 points, la part de l’industrie dans le produit intérieur brut du pays à l’horizon 2020, conclut le communiqué.

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