Pour Omar Hilale, la résolution historique du Conseil de sécurité est une «une reconnaissance de la légitimité marocaine sur le Sahara qui remonte à plusieurs siècles»

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU), Omar Hilale, a accordé à la chaîne américaine Newsmax une longue interview quelques jours après la victoire diplomatique marocaine lors du vote au Conseil de sécurité des Nations unies d’une résolution sur le Sahara. Le texte international a validé le plan d’autonomie de Rabat sur le territoire comme une source quasi-unique dans la recherche d’une solution à ce conflit.

Une «décision royale» après un demi-siècle d’efforts

Le diplomate a rappelé que «la célébration de la Fête de l’unité est une décision royale prise à la suite de l’adoption, par le Conseil de sécurité, de la résolution historique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, après des efforts colossaux consentis par le roi et le peuple». Il a ajouté que cette adoption représentait «l’aboutissement de cinquante années d’efforts diplomatiques, de patience, de travail et d’investissements économiques, tant sur le terrain qu’à l’échelle internationale».

M. Hilale a souligné qu’il s’agissait d’«une reconnaissance de la continuité de notre légitimité depuis des siècles», réaffirmant «le principe et l’acte d’allégeance de la population du Sahara envers la monarchie alaouite». Il a décrit avec emphase «l’élan spontané de la population descendue dans les rues, après le discours royal, pour exprimer sa joie et son bonheur», évoquant «des millions de personnes rassemblées dès 22 heures, restées dehors jusqu’après minuit, dans une véritable fête nationale grâce à la vision royale».

Le «rôle déterminant» de Donald Trump

L’ambassadeur a insisté sur le fait que «l’Histoire retiendra que le président Donald Trump a été le premier chef d’État d’une grande nation à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara». Selon lui, «M. Trump a été le premier dirigeant à croire en la voie de l’espoir, de l’unité et de la réconciliation tandis que d’autres restent tournés vers le passé, prisonniers d’anciennes histoires et de vieilles réalités».

Omar Hilale a affirmé que «le président Trump a véritablement poussé le Conseil de sécurité à sortir de sa zone de confort», rappelant qu’auparavant ses membres «adoptaient toujours des résolutions consensuelles qui ne faisaient que maintenir le statu quo». Grâce à lui, a-t-il déclaré, «ce statu quo prend fin». Le diplomate a ajouté que «Trump veut la paix, la réconciliation entre pays voisins et donner l’opportunité aux populations qui ont souffert pendant cinquante ans dans les camps de réfugiés de retrouver leurs villages et leurs familles», concluant par «merci à Trump».

M. Hilale a encore précisé que «le souverain chérifien a tenu à mentionner le président Trump comme l’ami du Souverain et du peuple marocain, car c’est grâce à lui que la résolution du Conseil de sécurité a été adoptée». Le diplomate a rappelé que «le Maroc fut la première nation à reconnaître l’indépendance des États-Unis, il y a plus de deux siècles» et que, désormais, «ce sont les États-Unis, première puissance mondiale, qui reconnaissent la souveraineté du Maroc sur son Sahara».

Selon lui, cette évolution «a ouvert la voie à d’autres pays, comme la France, le Royaume-Uni ou l’Allemagne, pour entreprendre la même démarche». De nombreux États, a-t-il ajouté, «reconnaissent désormais le plan d’autonomie comme la seule solution réaliste et durable au différend régional autour du Sahara».

Enfin, M. Hilale a exprimé le souhait que «le président Trump se rende au Sahara» et que «l’année prochaine marque la réconciliation avec les voisins, car le Maghreb reste la région la plus défavorisée du monde à cause du conflit entre le Maroc et l’Algérie».

Il a conclu en espérant que «le différend sur le Sahara soit résolu grâce à la sagesse et à la vision du président Trump, ainsi qu’à la diplomatie marocaine patiente qui a su maintenir le principe ni vainqueur ni vaincu tout en demeurant ferme dans la défense de la souveraineté nationale».

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