Le chantier du lot n°9 de la ligne à grande vitesse (LGV) Kénitra–Marrakech a franchi une étape déterminante avec la réussite du premier tir de mine sur le viaduc de Cherrat, le 25 septembre en collaboration avec la police militaire marocaine, a annoncé l’entreprise Gezhouba Road and Bridge (CRGBG). Situé dans une zone de ravins à la géologie complexe, l’ouvrage nécessitait des méthodes particulières. Les ingénieurs ont retenu le procédé dit de «délestage», combinant forage profond et contrôle des talus, afin de dégager les volumes rocheux tout en assurant la régularité et la stabilité des pentes.
Sécurité intégrale lors de l’opération
Le jour du tir, a-t-on appris, les équipes de chantier ont travaillé de concert avec les forces de sécurité et la société de minage. Les habitants dans un rayon de 300 mètres ont été évacués, les routes voisines temporairement fermées et plusieurs cordons de sûreté établis. Après vérification des conditions par les surveillants, le déclenchement a été opéré sous commandement centralisé et s’est déroulé conformément aux prescriptions.
Depuis l’ouverture du projet, la direction a adopté une conduite minutieuse des opérations, articulée autour de quatre exigences : ponctualité, qualité, maîtrise des coûts et absence d’accidents. L’organisation en équipes multiples, réparties par secteurs, a garanti la continuité des séquences constructives.
«Le succès de ce premier tir est l’aboutissement d’un effort collectif et nous a fourni une expérience précieuse pour la suite des opérations», ont déclaré les responsables du projet, pour qui les équipes impliqués dans ce chantier œuvreront pour maintenir le rythme et achever l’ouvrage dans les délais contractuels.
Longue de 430 kilomètres, la LGV Kénitra–Marrakech réduira sensiblement le temps de parcours entre les deux villes. Elle améliorera les conditions de circulation dans les provinces traversées et stimulera les échanges touristiques et logistiques, apportant une avancée notable au regain économique et social des régions concernées.
