Prières de rue : Marine Le Pen devant le tribunal de Lyon

« Je n’ai commis aucune infraction ».  A deux mois des prochaines élections régionales, la présidente du Front National Marine Le Pen a comparu, mardi matin, devant le tribunal correctionnel de Lyon (Rhône). Elle est jugée pour « provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion ».

marine

En décembre 2010, lors de la campagne pour la présidence du Front national, Marine Le Pen a comparé les prières de rue devant les mosquées le vendredi à une  » occupation de pans du territoire, des quartiers, dans lesquels la loi religieuse s’applique, c’est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants ». Une provocation verbale qui a provoqué l’indignation de la classe politique et des association antiraciste.

Pour se défendre, Marine affirme n’avoir fait que « son devoir d’élu ».

A cause de cette « incitation à la haine », elle encourt une peine d’un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Affaire à suivre.

 

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