Rabat cède une parcelle de terrain aux domaines de l’État pour l’implantation du siège régional de la Banque mondiale

Une note de présentation émise par la commune de Rabat expose les fondements d’une cession à l’amiable d’un terrain au profit des domaines de l’État, destinée à accueillir le futur siège régional de la Banque mondiale. Ce document, transmis au conseil communal, détaille les dispositions foncières et les justifications institutionnelles accompagnant l’opération.

Le texte souligne que la démarche s’inscrit «dans le cadre du principe de coopération entre les institutions publiques», en accord avec «les orientations nationales relatives à la valorisation du patrimoine communal au service de projets d’intérêt général». La commune indique avoir reçu «une demande du Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra concernant la cession d’un terrain relevant du domaine privé communal, immatriculé sous le numéro 117026/03, d’une superficie de 1 021 mètres carrés, sis au secteur 13 T2 de la ville de Rabat». Le document précise, également, que la parcelle sera transférée «par voie d’accord amiable, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur», et qu’elle est «destinée à l’implantation du siège régional de la Banque mondiale».

Une implantation à portée institutionnelle et symbolique

Selon la note, «le choix de Rabat pour abriter ce siège témoigne de la confiance accordée par la Banque mondiale aux institutions marocaines et à la stabilité du cadre juridique et économique du Royaume». La commune estime que ce projet «renforcera le rayonnement international de la capitale» et «contribuera à l’essor de sa vocation diplomatique et financière à l’échelle africaine».

Le texte ajoute que cette implantation «favorisera de nouvelles formes de coopération entre le Maroc et les institutions internationales présentes sur son territoire» et «accroîtra la visibilité de Rabat comme pôle d’équilibre régional et centre de décision». Enfin, la note précise que «le dossier sera soumis à l’examen et à l’approbation du Conseil communal conformément aux règles de délibération et de tutelle administrative».

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