Rabat : Hommage à l’écrivain jordanien Mustafa Alqorna, pour son roman “Chaos dans le jardin du diable”

C’est à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) qu’une cérémonie en hommage au romancier jordanien Mustafa Alqorna et son roman “Fawda Fi Hadikat al Chaytan” [Chaos dans le jardin du diable], qui met l’accent sur les conditions inhumaines qu’endurent les séquestrés dans les camps de Tindouf, dans le territoire algérien a eu lieu mardi 18 mai.

A travers ce récit, l’écrivain a réussi à mettre en relief le drame vécu dans les camps de la honte, situés au sud de l’Algérie, par les femmes, les personnes âgées et les enfants, privés de leurs droits naturels à une vie décente et à un avenir prospère.

Né en 1965,  Mustafa Alqorna est ex président de l’Union des écrivains jordaniens et a enrichi la bibliothèque arabe de ses romans et ouvrages traduits dans plusieurs langues.

Initiée par la Coalition pour l’autonomie au Sahara (AUSACO) en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et la BNRM, l’hommage à l’écrivain s’est déroulé en présence d’un panel d’intellectuels, journalistes, acteurs associatifs et représentants du cycle diplomatique accrédité à Rabat.

S’exprimant à cette occasion, le directeur de la BNRM, Mohamed El Ferrane, a indiqué que cet événement se veut une occasion pour d’éminents chercheurs et écrivains de mettre en lumière la portée de ce roman paru aux éditions “Roman arabe pour l’édition et la distribution”.

Pour sa part, le coordonnateur de l’AUSACO, Mohammed Ahmed Gain, a indiqué que cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des activités organisées par la Coalition pour sensibiliser à la question du Sahara marocain, constitue une occasion de rendre hommage à l’écrivain Mustafa Alqorna ainsi qu’à son roman.

Il s’agit notamment, a-t-il ajouté, de rapprocher le grand public des dimensions humaines du dossier du Sahara et des souffrances des personnes détenues, prises en otage et soumises à des pratiques inhumaines depuis plus de quatre décennies dans les camps de Tindouf.

Pour rappel, créée en juillet 2019, l’AUSACO comprend des juristes, des académiciens, des chercheurs, des hommes des médias et des militants de la société civile représentant 155 pays.

La Coalition entreprend, de plus, un travail de communication et de sensibilisation auprès de différents publics pour les éclairer sur les développements du conflit artificiel autour du Sahara et mettre en exergue la dynamique de progrès que connaissent les provinces du Sud sur les plans politique et socio-économique.

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