L’Union panafricaine des journalistes du Sud (Upj-Sud), récemment officialisée et dont le siège continental est fixé à Rabat, a dévoilé la composition de son bureau exécutif. L’organisation affirme vouloir «défendre la liberté de la presse, promouvoir la coopération Sud-Sud et soutenir une information crédible, responsable et au service du développement.»
Le communiqué précise que «le Maroc est dignement représenté dans cette nouvelle structure par Radouan Bachiri, élu secrétaire général de l’Union.» Cette désignation témoigne, selon l’Upj-Sud, «de la reconnaissance des compétences marocaines dans le domaine des médias et de la communication, mais aussi de l’engagement constant du Royaume en faveur de la coopération africaine et du rayonnement du Sud global.»
Le choix de Rabat comme siège continental est décrit comme «à la fois symbolique et stratégique : symbolique, car la capitale marocaine s’est toujours affirmée comme carrefour de rencontres entre l’Afrique, le monde arabe et la communauté internationale ; stratégique, car elle offre un environnement institutionnel propice aux partenariats, à l’innovation et au rayonnement de l’information africaine.»
Un bureau diversifié
Le bureau exécutif de l’Upj-Sud, présidé par l’Ivoirien Adama Bakayoko, réunit des journalistes et professionnels des médias venus du Bénin, de la Guinée, du Mali, du Maroc, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. Le texte souligne que cette diversité «illustre la volonté de bâtir une organisation représentative et inclusive, capable de répondre aux défis communs du Sud.»
L’organisation annonce que «dans les prochains mois, l’Upj-Sud prévoit le lancement de programmes de formation, de prix d’excellence journalistique, de forums et d’initiatives de coopération.» Le communiqué précise encore que «grâce à l’implication active de son secrétaire général et à l’ancrage stratégique de Rabat, le Maroc sera au cœur de la mise en œuvre et du succès de ces actions continentales.»
Enfin, l’Upj-Sud appelle l’ensemble des acteurs concernés, déclarant que «l’Upj-Sud convie les institutions, les médias et la société civile à soutenir cette œuvre collective destinée à affermir la voix du Sud et à promouvoir un journalisme libre, indépendant et au service des peuples.»
