Rapatriement en France des corps des treize militaires tués au Mali

Le porte-parole de l’état-major, Frédéric Barbry, a estimé que l’heure était au «temps des familles» avant l’hommage national qui leur sera rendu lundi aux Invalides, à Paris.

Les corps des treize militaires tués dans la collision de deux hélicoptères lors d’une opération contre des djihadistes le 25 novembre au Mali sont arrivés en France, a annoncé dimanche 1er décembre l’état-major des armées. L’heure est au «temps des familles» avant l’hommage national qui leur sera rendu lundi aux Invalides, à Paris, a estimé le porte-parole de l’état-major, Frédéric Barbry.

Leurs compagnons d’armes au Mali leur ont rendu un dernier hommage sur la base de Gao, avant que le gros-porteur devant rapatrier les treize cercueils ne décolle pour la France. «Gao, dernier adieu à nos camarades, morts pour la France au Mali», a tweeté l’état-major des armées dans un message accompagné d’une photo montrant la cérémonie de levée des corps, au coucher du soleil.

Tous leurs frères d’armes, alignés sur la base, ont fait le salut militaire au passage des cercueils avant qu’ils empruntent la rampe pour s’engouffrer dans le cargo, selon d’autres photos diffusées par l’état-major. Les cercueils étaient recouverts du drapeau français. Un soldat brandissait un étendard portant la mention « Opération Barkhane », du nom de l’opération française antidjihadiste au Sahel.

Les deux appareils, un hélicoptère de combat Tigre et un Cougar de transport de commandos, sont entrés en collision durant une opération de combat contre des djihadistes. La mort de ces treize militaires représente l’une des plus grandes pertes pour l’armée française depuis l’attentat contre le quartier général français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait cinquante-huit morts.

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