Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé, dimanche 2 novembre, ses félicitations au roi Mohammed VI à la suite de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies d’une résolution appuyant le plan d’autonomie présenté par le Maroc pour le Sahara.
Dans un message diffusé par le cabinet du Premier ministre israélien, M. Netanyahu a déclaré : «Je souhaite féliciter Sa Majesté le roi Mohammed VI pour l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution [du Conseil de sécurité] qui soutient le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara sous souveraineté marocaine». Il a ajouté que cette adoption représentait «le triomphe d’une diplomatie marocaine déterminée et de longue haleine».
Le texte adopté vendredi 31 octobre à New York, rédigé sous la houlette des États-Unis, estime que «l’autonomie véritable du Sahara sous souveraineté marocaine pourrait constituer la solution la plus réaliste» à un différend vieux de près d’un demi-siècle opposant Rabat au Front Polisario, soutenu par l’Algérie.
Relations fortifiées entre Rabat et Tel-Aviv
En 2023, Israël a décidé de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara, avait annoncé le cabinet royal en citant une lettre adressée par M. Netanyahu au souverain marocain. «Par cette lettre, le Premier ministre israélien a porté à la très haute attention de Sa Majesté le Roi la décision de l’État d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental», indiquait alors le Palais dans un communiqué.
Dans cette correspondance, M. Netanyahu précisait que la position d’Israël serait «reflétée dans tous les actes et documents pertinents du gouvernement israélien». Elle devait être «transmise aux Nations unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre ainsi qu’à tous les pays entretenant des relations diplomatiques avec l’État hébreu», selon des extraits cités par le communiqué royal.
Enfin, le chef du gouvernement israélien avait informé le souverain marocain qu’Israël étudiait favorablement «l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla». Le roi Mohammed VI avait rappelé que «le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international», soulignant le rôle central de cette cause dans la diplomatie chérifienne.
