Royal Air Maroc : premières livraisons du grand programme d’acquisition en 2028

Le transporteur national Royal Air Maroc (RAM) commencera à recevoir à partir de 2028 les premiers appareils issus de son vaste programme d’expansion de flotte, a rapporté Reuters, citant le président-directeur général de la compagnie, Abdelhamid Addou.

Selon l’agence, «le PDG a indiqué que l’appel d’offres, lancé en avril 2024, porte sur un maximum de 200 appareils à livrer d’ici 2037». Le responsable a précisé que «la procédure est actuellement en cours de finalisation» et que la compagnie évalue les offres soumises par Boeing, Airbus et Embraer. Reuters souligne que ce projet constitue l’un des plus importants programmes de renouvellement jamais entrepris par la compagnie nationale.

Le dirigeant a encore déclaré que «près d’un quart de la commande sera constitué d’appareils gros-porteurs, tandis que le reste concernera des avions moyen-courriers», sans révéler le montant estimé de l’opération. Cette démarche, écrit Reuters, doit soutenir la stratégie de développement de la RAM sur les principaux axes intercontinentaux.

Une montée en puissance progressive de la flotte

D’après les propos rapportés par Reuters, Abdelhamid Addou a expliqué que «Royal Air Maroc prévoit de recevoir en moyenne quinze nouveaux appareils par an à compter de 2028». D’ici là, «jusqu’à treize avions supplémentaires seront intégrés chaque année, essentiellement par le biais de contrats de location».

Cette cadence permettra à la compagnie de consolider son rôle de centre de correspondance entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques à partir de sa base de Casablanca, souligne l’agence.

Dans le même temps, Reuters rapporte que l’Office national des aéroports (ONDA) a lancé un appel d’offres pour la construction d’un nouveau terminal destiné à accroître la capacité d’accueil du pays à 35 millions de passagers d’ici 2029, contre 10,5 millions actuellement.

Ces projets parallèles, à la fois aériens et aéroportuaires, traduisent selon Reuters la volonté du Maroc d’accompagner la croissance du trafic mondial et de conforter sa place parmi les principaux points de transit du continent africain.

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