Sahara : Youssef Amrani se félicite du «soutien international en constante progression» en faveur du Maroc et «la confiance accrue des investisseurs internationaux dans le potentiel des provinces du Sud»

L’ambassade du Maroc à Washington a commémoré, samedi, le cinquantième anniversaire de la Marche Verte lors d’une réception d’une particulière solennité, réunissant de nombreux membres de la communauté marocaine résidant aux États-Unis.

La cérémonie a été ponctuée par la projection d’un film retraçant les grandes étapes de cette épopée nationale et les significations symboliques et patriotiques qui l’ont portée. L’assistance a également pu revoir les plus récents développements de la première cause nationale, notamment le discours du roi Mohammed VI du 31 octobre, prononcé après l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies d’une résolution qualifiée d’historique sur la question du Sahara.

Dans une allocution empreinte de gravité, l’ambassadeur du Maroc à Washington, Youssef Amrani, a rappelé «la vision stratégique de la politique étrangère marocaine, conduite avec clairvoyance par le roi Mohammed VI et structurée autour de la centralité de la question du Sahara». Il a souligné que «la résolution 2797 du Conseil de sécurité marque un tournant majeur, consacrant l’Initiative marocaine d’autonomie comme seule base de solution politique».

L’ambassadeur a précisé que cette orientation découle directement du contenu du dernier discours royal, dans lequel la question du Sahara demeure «une cause d’unité nationale et d’intégrité territoriale». Selon lui, l’heure est à «la mobilisation continue des soutiens en faveur de la proposition marocaine, seule sérieuse, crédible et réaliste» pour résoudre un différend qu’il a qualifié «d’artificiel et régional».

La portée diplomatique de la résolution 2797

Poursuivant son propos, Youssef Amrani a affirmé que «la résolution 2797 constitue une étape diplomatique historique», fruit «d’années d’action persévérante, de consolidation des alliances et de crédibilisation du projet marocain porté par le roi Mohammed VI». Il a noté que cette évolution s’accompagne «d’un soutien international en constante progression, illustré par les positions favorables d’un large éventail d’États sur les cinq continents, l’ouverture de consulats à Laâyoune et Dakhla, et la confiance accrue des investisseurs internationaux — américains en premier lieu — dans le potentiel des provinces du Sud».

L’ambassadeur a par ailleurs mis en exergue le rôle déterminant de la diplomatie parallèle et des forces vives nationales, rendant hommage «à la communauté marocaine établie aux États-Unis, première ligne de la diplomatie citoyenne, dont les membres portent avec fierté et constance leur attachement à la mère patrie». Youssef Amrani a tenu à saluer «la contribution de cette communauté au rayonnement culturel et économique du Maroc outre-Atlantique», soulignant qu’elle constitue «un trait d’union vivant entre les deux nations, symbole d’une fidélité inaltérable et d’une identité partagée».

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