Taroudant : le ministère de l’intérieur ouvre une enquête sur l’octroi d’un marché public d’éclairage public à la société d’un représentant du PJD

Le ministère de l’Intérieur a décidé d’ouvrir une enquête autour d’un appel d’offres dans le marché de l’éclairage public, remporté par une société appartenant à un représentant pjdiste, après que celle-ci ait causé une grande polémique dans la province de Taroudant, autour de potentiels abus entourant cette transaction.

Selon des sources de barlamane.com, le ministère de l’Intérieur aurait pris action après avoir reçu plusieurs correspondances de la part de l’opposition au sein du Conseil de la province de Taroudant composé du Parti de l’USFP, qui soulève les déséquilibres qui ont entaché cet accord. A noter que le représentant pjdiste auquel appartient la société qui a remporté l’appel d’offre est le même représentant qui a été pris en flagrant délit de tricherie au baccalauréat l’année dernière.

L’opposition argumente que la société du parlementaire a remporté une transaction s’élevant à un milliard et 800 millions dirhams, alors que la valeur de la transaction ne dépasse pas 900 millions, selon des bureaux d’études spécialisées.

Il est à noter que le président du groupe Taroudant, pour étouffer l’affaire, a ordonné l’annulation de l’accord, et pour justifier cela, a affirmé que cette transaction a dépassé le montant indiqué par le ministère de l’Intérieur et attribué à l’achèvement des travaux, ce qui a créé un débat entre la majorité du PJD et le Président de la province.

La province de Taroudant a été le terrain d’une indignation générale après que l’accord sur l’éclairage public ait été remis à une société appartenant à un représentant du même parti qui administre la province, ce qui a soulevé des doutes quant au traitement des conditions de l’appel d’offres et de l’ouverture des plis. Et ce, surtout après l’apparition de complications dans le cahier de charges, notamment concernant des dispositions faisant office d’obstacles pour les autres entreprises, telles que l’exigence de fournir des lampes importées de Turquie, sachant que la société du parlementaire pédiste étant l’une des rares entreprises marocaines à importer de la marchandise de Turquie.

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