Des députés turcs en sont venus aux mains tôt ce jeudi, lors d’un débat dans le cadre de l’adoption par le Parlement d’une partie du projet de réforme constitutionnelle. Un projet qui a pour but d’augmenter les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan.
La violente bagarre est un symbole supplémentaire de la profonde division que crée le sujet, l’opposition dénonçant une dérive autoritaire du président Erdogan.
Erodgan a de son coté déploré les incidents, déclarant jeudi qu’il n’y avait « a rien à gagner à retarder les travaux du Parlement ». Le président turc a également indiqué avoir confiance en l’adoption de la réforme, demandant aux élus : « Si vous avez le moindre respect pour le peuple, si vous croyez en sa volonté […] alors laissez se dérouler les négociations et laissez [le projet] être soumis au peuple. »
À noter que, pour l’AKP, la majorité islamo-conservatrice au pouvoir, un système présidentiel fort est pourtant nécessaire pour assurer la stabilité du pays et adopter un système politique aligné sur celui des Etats-Unis ou de la France, par exemple.
