«Un terroriste repenti met à nu les allégations mensongères de Ali Aarrass», écrit The News Agency

Dans une vidéo, Abderrazak Soumah dévoile les mensonges de l’islamiste marocain naturalisé belge Ali Aarrass qui a été condamné à douze ans de prison au Maroc pour des faits de terrorisme et qui prétend «avoir été soumis à des actes de torture au sein de l’Administration pénitentiaire de Salé».

«Abderrazak Soumah, ancien dirigeant d’un mouvement terroriste, fait de nouvelles révélations sur son ancien camarade d’armes, Ali Aarrass. Il conteste ses allégations de torture et révèle les stratégies du mensonge utilisées par les djihadistes comme une arme contre les États», écrit The News Agency (of India).

The News Agency rappelle que Abderrazak Soumah était l’un des émirs fondateurs du mouvement terroriste «Harakat Al Moujahidine Fi Al Maghrib» et précise qu’«Il vient de faire une nouvelle sortie médiatique pour révéler les dessous des allégations d’actes de torture qui auraient été subis par Ali Aarrass lors de sa détention au Maroc dans les années 2000».

Le média souligne que Abderrazak Soumah a relevé dans sa vidéo que «les salafistes affirment qu’il est légitime d’avoir recours aux mensonges contre un Etat, car ils estiment que cela pourrait lui créer beaucoup d’ennuis». The News Agency indique, à ce titre, que l’ex-djihadiste «fait allusion à ce que les cercles terroristes appellent « Taqiya » : l’utilisation de mensonges et de dissimulation pour tromper l’ennemi».

«Arrêté à Melilla le premier avril 2008, à la suite d’avis de recherche datant de 2003, Ali Aarrass a été remis aux autorités marocaines en décembre 2010. Il a ensuite été condamné, en 2011, à 15 ans de prison. Toutefois, sa peine a été réduite à 12 ans, un an plus tard, par la Cour de cassation», a-t-on rappelé.

«Ali Aarrass a rejoint les rangs de Harakat Al Moujahidine Fi Al Maghrib en 1981. Je l’ai rencontré à maintes reprises en France, en Belgique et au Maroc. Il maîtrise parfaitement la langue arabe et parle couramment le darija», révèle Abderrazak Soumah qui soutient également que «Ali Aarrass a été chargé de la logistique de ce mouvement démantelé par les autorités marocaines au début des années 2000. Ancien soldat de l’armée belge, il a mis son expérience militaire au service des plans désastreux de cette organisation terroriste».

Le média indien fait savoir que A.S. a indiqué que «Ali Aarrass est celui qui a introduit les premières armes à feu découvertes par les autorités en 2003 à Berkane. Parmi ces armes, il y avait deux kalachnikovs et deux pistolets ainsi que des munitions. C’est aussi lui qui a introduit deux pistolets qui ont été saisis à Tanger. Il a également fourni les armes qui ont été à l’origine de [notre] arrestation à Tiflet».

Par ailleurs, The News Agency note que A.S. a révélé que «Aarrass s’est occupé du financement du mouvement après la mort de Abdelaziz Noâmani». Il a également affirmé «avoir été surpris par le traitement respectable qui a été réservé aux membres du mouvement terroriste qui ont été arrêtés par les services de sécurité».

«Lorsque j’ai été arrêté en 2012, je m’attendais à être torturé de la pire des manières. C’est ce à quoi je m’attendais avec mes compagnons, d’autant plus que j’étais le dernier survivant des fondateurs du mouvement. Toutefois, j’ai été surpris par le comportement humaniste des autorités envers moi et envers les 20 autres membres qui faisaient partie de mon groupe», a-t-il ajouté.

En outre, The News Agency relève que «Abderrazak Soumah a également abordé la vidéo enregistrée en 2012 par Aarrass dans la prison locale Tiflet 2 dans laquelle il présentait des traces de maltraitance corporelle». «Comment se fait-il que Aarrass, qui a été arrêté en 2010, ait pu garder des hématomes pendant deux ans? (…) On enduisait des parties de notre corps du rhassoul ou de henné et l’on se filmait ensuite, suggérant ainsi des marques de tortures», dévoile Abderrazak Soumah.

The News Agency ajoute que, par le biais de ce témoignage, Abderrazak Soumah «révèle le modus operandi utilisé par les djihadistes, y compris après leur arrestation, pour poursuivre leur combat contre l’ennemi , à savoir l’Etat», tout en rappelant que Ali Aarrass, «libre depuis début avril 2020, après avoir purgé sa peine, est rentré en Belgique trois mois plus tard et a commencé sa campagne de dénigrement contre le Maroc et ses institutions».

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